Baroud d’honneur

Premier SUV compact de Porsche, le Macan a permis à la marque de changer d’échelle. Ses nombreux atouts ont séduit bien au-delà des frontières du segment du luxe. La preuve avec ces quatre « fans de Macan » qui partagent leurs souvenirs d’un modèle qui aura marqué l’histoire du constructeur.

   

Bénédicte Bréant – Cliente de la première heure

Bénédicte Bréant est une inconditionnelle du Macan : fidèle de la première heure, elle a eu trois modèles différents d’affilée ! Pourtant, à l’origine, elle n’avait pas forcément l’idée de se tourner vers Porsche : « J’ai toujours roulé dans des SUV de marques premium allemandes, mais jamais en Porsche avant le Macan. J’avais un a priori sur l’image que je pourrais renvoyer, sachant que c’est un véhicule dont je me sers principalement dans le cadre des trajets professionnels. Je trouvais aussi le Cayenne trop imposant. »

L’arrivée du Macan va changer les choses pour Bénédicte qui tombe littéralement sous le charme de ce petit SUV alliant allure racée et gabarit compact : « Le principal critère d’achat, me concernant, a été l’esthétique ». Soucieuse de ne pas se faire trop remarquer, elle opte pour une configuration sobre.
« Mon premier Macan, acheté en 2017, était un diesel, gris foncé intérieur noir. J’avais choisi des couleurs sombres pour rester discrète. » 

Malgré les craintes qu’elle pouvait avoir en termes d’image, elle n’a jamais regretté son choix. « J’ai bien fait d’assumer de rouler en Porsche, car je n’ai eu aucune réflexion négative à ce propos, bien au contraire, même ! »

Le Macan l’accompagne tout au long de l’année dans ses missions professionnelles. « Je fais 30 à 40 000 km par an et j’ai l’habitude de dire que c’est mon second bureau. » Un outil de travail sur lequel elle doit pouvoir compter. « La fiabilité est un critère très important pour moi. Je n’y connais rien en mécanique et je n’ai pas envie de m’en occuper. Je n’ai jamais eu le moindre souci sur aucun de mes Macan. » Autre point incontournable à ses yeux : la finition. « Quand je compare l’intérieur à celui d’autres marques allemandes, je trouve qu’il y a un esthétisme plus raffiné chez Porsche. »

« Du diesel au GTS, j’aime les sensations fortes au volant ! »

Bénédicte Bréant

Bénédicte, qui n’avait jamais roulé en Porsche auparavant, prend rapidement goût aux capacités dynamiques du Macan. Après un diesel, elle opte pour un S puis un GTS ! « J’aime bien avoir des sensations au volant et, à chaque fois que j’ai changé, j’ai voulu progresser en performances. » Amatrice de conduite dynamique, elle apprécie aussi le comportement rassurant du Macan et son confort. « Pour chacun de mes modèles, j’ai toujours opté pour la suspension pneumatique et le toit ouvrant panoramique, deux équipements qui ajoutent au confort et à l’agrément quotidien. »

Comme pour beaucoup de nouveaux clients, le Macan a fait découvrir la marque Porsche à Bénédicte. « Je faisais des rallyes historiques, et j’ai notamment participé à deux éditions du Rallye des Princesses. Avant d’avoir le Macan, je ne roulais pas en Porsche lors de ces événements. Depuis, j’ai une 911 Targa qui, elle aussi, se révèle d’une fiabilité à toute épreuve malgré les conditions difficiles des rallyes ! » Inutile de lui demander quel sera son prochain véhicule : elle a d’ores et déjà choisi le nouveau Macan. « Je l’ai pris carrosserie et intérieur noirs – mais avec des surpiqûres jaunes. C’est un clin d’œil, car ma 911 Targa pour les rallyes historiques est jaune. »

Patrice Gay – Pilote-instructeur au Porsche Experience Center

Patrice est instructeur Porsche depuis 24 ans. C’est peu dire qu’il connaît la marque et ses modèles sur le bout des doigts. En 2015, il participe à l’élaboration des animations et des programmes de stages de conduite au tout nouveau Porsche Experience Center (PEC), sur le circuit des 24 Heures du Mans. Le Macan, bien sûr, fait partie de la flotte de véhicules de démonstration mais c’est, pour Patrice, bien plus qu’un « simple » outil de travail : « J’ai longtemps roulé en grand SUV allemand mais, au moment où mes enfants ont pris leur indépendance, le format du Macan était bien plus adapté à mes besoins. »

Pour avoir conduit toutes les Porsche sportives depuis près d’un quart de siècle, Patrice les connaît par cœur. À ses yeux, le Macan s’inscrit parfaitement dans la famille. « Ce SUV respecte l’ADN Porsche, d’abord dans le design extérieur qui a de nombreuses ressemblances avec le reste de la gamme. Dans l’habitacle aussi, on reconnaît tout de suite une Porsche, que ce soit par l’emplacement de la clé de contact ou l’ergonomie des différentes commandes. » Mais quand on est pilote-instructeur, c’est bien sûr au chapitre dynamique que l’on reconnaît une production de Zuffenhausen. « Ça a beau être un SUV, on sait que l’on est dans une Porsche dès que l’on s’assoit derrière le volant : la position de conduite est parfaite. Tout est pensé pour que le conducteur n’ait pas à se soucier de quoi que ce soit et puisse se concentrer sur le pilotage. »

« Il suffit de s’asseoir au volant pour se sentir dans une Porsche »

Patrice Gay

Conduire un SUV sur circuit, cela peut sembler contre-nature. « Même si le Macan est relativement haut par rapport à une sportive, c’est un véhicule qui vire totalement à plat et qui répond instantanément au changement de direction. On a le même ADN de sportivité que sur toutes les Porsche. » En termes de motorisations, Patrice hésite entre le cœur et la raison. « En perso, j’avais un diesel parce que je faisais beaucoup de kilomètres et je savais que ce V6 était d’une fiabilité exemplaire. Au PEC, j’ai eu la chance de conduire toutes les versions et c’est sûr que le Turbo est au-dessus du lot, ce qui est logique. »

Suite à la commande d’une Porsche neuve, une participation au Programme Porsche Experience est proposée sur le modèle choisi, une façon d’aider les clients à affiner la configuration de leur véhicule et de leur faire découvrir l’étendue de son potentiel dynamique. C’est, entre autres, Patrice qui était chargé de ces stages sur le Macan. « On faisait des démonstrations sur revêtement basse adhérence et des tours de circuit. Ce qui impressionnait le plus les clients, c’était l’efficacité du freinage et la stabilité en virage. Ils ne réalisaient pas à quelle vitesse le Macan pouvait passer en courbe et n’imaginaient pas pouvoir faire ça en SUV. »

Un toucher unique :

Un toucher unique :

Les ingénieurs de chez Porsche ont réussi à donner à ce SUV le toucher de route typique de la marque.

José Martins - Directeur de marque Centre Porsche Bordeaux/La Rochelle/Bayonne

L’arrivée du Macan a permis à Porsche de séduire une nouvelle clientèle. José Martins était déjà Directeur de marque au centre Porsche de Bordeaux à cette époque. « On savait qu’on allait faire venir des clients qui roulaient en SUV haut de gamme d’autres marques et qui passeraient pour la première fois du premium au luxe. »

Dans l’Hexagone, ce véhicule inédit a été synonyme de conquête et donc d’une évolution de la typologie des clients.
« Le Macan a ajouté une nouvelle gamme à la marque. Cela nous a amené une clientèle à la fois jeune et féminine. »

Ces nouveaux clients ont imposé aux équipes commerciales de s’adapter. « Il fallait se préparer à ce qu’ils soient plus exigeants encore que ceux que l’on a sur les autres modèles. » Au début de sa commercialisation, le succès du Macan est immense : « Avec le recul, on peut se dire que, à ce moment-là, on ne vendait pas les Macan : c’était les clients qui les achetaient ! » Face à la demande, les délais augmentent et, en fonction du modèle, il faut parfois attendre jusqu’à un an avant d’avoir son véhicule ! Surtout pour les diesels qui, au début, représentaient 80 % des ventes sur le marché français.

« Le Macan nous a amené une clientèle à la fois jeune et féminine »

José Martins

Pour Porsche France, le Macan a également permis d’amener la marque à une autre dimension : « A l’époque, ce modèle représentait 70 % de nos volumes de ventes. Il n’y avait aucun autre véhicule avec lequel on était capable d’atteindre de tels niveaux. » Des débuts en fanfare qui ont été contrariés, quelques années plus tard, par la décision d’arrêter le diesel. Puis ce sont les malus consécutifs, toujours plus sévères, qui ont singulièrement compliqué sa fin de carrière. « Le gros regret des clients est que Porsche n’ait pas proposé un Macan hybride. La stratégie était de passer directement à l’électrique. » Les équipes commerciales ont veillé à conserver ces nouveaux Porschistes jusqu’à l’arrivée de la seconde génération. « Une partie des clients est passée sur le Cayenne, mais c’est vrai que certains sont repartis vers les marques premium. La bonne nouvelle, c’est qu’une partie d’entre eux revient déjà sur le Macan électrique. »

Comme partout dans le monde, le Macan a été une success-story en France. Un cas d’école qui s’explique par une alchimie tout à fait particulière.
« D’abord, c’est une Porsche et la force de la marque a fait beaucoup dans son pouvoir d’attraction. Sa ligne a aussi joué, tout comme son gabarit, plus adapté que celui du Cayenne aux routes hexagonales. Enfin, la proposition du diesel permettait d’allier performance, agrément et malus limité. » Pour Porsche France, le Macan première génération a posé des bases solides à une saga qui continue de s’écrire aujourd’hui avec la seconde génération. « Le premier Macan poursuit sa carrière en occasion avec une cote qui reste élevée par rapport à celle des premiums de même gabarit. Le diesel, bien sûr, est recherché mais si je devais en garder un, ce serait un GTS rouge carmin jantes noires. Ce n’est pas ce qu’on vendait le plus, mais je trouve que ça lui allait parfaitement. »

L’art de la polyvalence :

L’art de la polyvalence :

Sportive, familiale, pratique… la première génération de Macan savait tout faire et elle le faisait bien !

Dominik Gruber – Directeur Marketing Porsche France

S’il paraît aujourd’hui complètement intégré dans la gamme actuelle, l’inédit Macan était, avant 2014, développé dans le plus grand secret. Dominik Gruber, Directeur Marketing pour la France, se souvient comment cette future star est arrivée. « Avant sa présentation, le projet de Macan était connu en interne sous le nom de code Cajun, qui signifiait Cayenne junior. C’est le succès du Cayenne qui a conforté Porsche dans l’idée de lancer un SUV plus compact. » À ses débuts en 2002, le Cayenne avait fait l’objet de critiques portant sur la légitimité d’une marque de sportives à s’aventurer dans la catégorie des 4x4 routiers.

Mais l’éclatante réussite commerciale de ce modèle, incarnant l’ADN Porsche, avait rapidement fait taire ses détracteurs.

Suivant la voie montrée par le Cayenne, le Macan a développé ses propres arguments à une échelle plus compacte.
« L’objectif était que ce nouveau véhicule soit le modèle le plus sportif de sa catégorie, et qu’il conserve l’exclusivité Porsche commune à toute la gamme. » Pour cela, la marque de Zuffenhausen a mis les petits plats dans les grands en développant une plateforme spécifique, propre à garantir des prestations dynamiques de haut niveau. « Les trains roulants, le freinage, la direction, la position de conduite… tout a été défini pour que l’on se sente immédiatement à l’intérieur d’une Porsche. » Le style extérieur, lui aussi, a beaucoup joué dans la perception de ce nouveau venu qui ne cachait pas ses liens de parenté avec la mythique 911.

« Le Macan a permis de faire découvrir l’ADN Porsche » 

Dominik Gruber

Parfaitement intégré dans la famille, le Macan a fait découvrir Porsche à des clients qui n’étaient pas familiers de la marque. « Le gabarit plus compact a tout de suite plu, attirant des jeunes familles, souvent urbaines, avec des enfants en bas âge. » La marque voit aussi entrer en concession une clientèle féminine. « L’objectif de Porsche était de transcrire son ADN dans ce nouveau véhicule. Que ces valeurs plaisent autant aux hommes qu’aux femmes a été une conséquence, mais ça n’a jamais été une stratégie marketing. » Le Macan s’impose rapidement comme LE modèle de conquête, avec en plus un prix attractif de 58 000 € à l’époque et une proposition en termes de moteur qui va faire la différence sur le marché français. « Je me rappelle que, au lancement du Macan S, on avait jusqu’à un an d’attente sur les diesels. »

La nouvelle clientèle amenée par le Macan ne connaît la marque que par son aura. Il faut donc lui faire découvrir toute l’histoire et l’héritage qui se cachent derrière. « C’est à la même époque, en 2014, que l’on a ouvert le Porsche Experience Center, sur le circuit des 24 Heures du Mans. Tous les clients qui achetaient un modèle neuf avaient droit à une journée pour découvrir la voiture. » L’occasion de présenter aussi l’univers Porsche et toutes les expériences qu’il y a à vivre : ses stages de pilotage, sa communauté de passionnés, ses événements incontournables comme Le Mans Classic...
« Aujourd’hui, grâce au Macan, ces clients savent ce qu’est réellement Porsche. » 

Benoît Lande
Benoît Lande

Consommation et émissions

Macan

WLTP*
  • 10,7 – 10,1 l/100 km
  • 243 – 228 g/km

Macan

Consommation et émissions
Consommation de carburant en cycle mixte (WLTP) 10,7 – 10,1 l/100 km
Émissions de CO₂ en cycle mixte (WLTP) 243 – 228 g/km
A
B
C
D
E
F 243 – 228 g/km
G

Macan GTS

WLTP*
  • 11,7 – 11,3 l/100 km
  • 265 – 255 g/km

Macan GTS

Consommation et émissions
Consommation de carburant en cycle mixte (WLTP) 11,7 – 11,3 l/100 km
Émissions de CO₂ en cycle mixte (WLTP) 265 – 255 g/km
A
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C
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F
G 265 – 255 g/km

Macan S

WLTP*
  • 11,7 – 11,1 l/100 km
  • 265 – 251 g/km

Macan S

Consommation et émissions
Consommation de carburant en cycle mixte (WLTP) 11,7 – 11,1 l/100 km
Émissions de CO₂ en cycle mixte (WLTP) 265 – 251 g/km
A
B
C
D
E
F
G 265 – 251 g/km